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L'identification

"Si, au lieu de répondre à la vibration qui nous vient, nous restons dans une immobilité intérieure absolue, nous verrons que cette immobilité dissout la vibration ;

c’est comme un champ de neige autour de soi, où tous les heurts sont saisis, annulés.

Or, la grosse difficulté du vital est qu’il s’identifie faussement à tout ce qui semble sortir de lui ;

il dit : « ma » peine, « ma » dépression, « mon » tempérament, « mon » désir, et se prend pour toutes sortes de petits je qui ne sont pas lui.

Si nous sommes persuadé que toutes ces histoires sont notre histoire, il n’y a rien à faire, évidemment, qu’à supporter la petite famille jusqu’à ce qu’elle ait fini sa crise.

Mais si l’on est capable de faire le silence au-dedans, on voit bien que rien de tout cela n’est à nous ; tout vient du dehors, nous l’avons dit.

À nous de savoir si nous voulons « marcher » ou non.

Il y a mille expériences possibles, c’est un monde d’observations.

Mais la découverte essentielle que nous aurons faite, est qu’il y a très peu de « nous » dans tout cela, sauf une habitude de répondre.

Tant que nous nous identifions faussement aux vibrations vitales, par ignorance, il est impossible de changer quoi que ce soit à notre nature, sauf par amputation, mais du jour où nous avons vu le mécanisme, tout peut changer, parce que nous pouvons ne pas répondre, nous pouvons dissoudre par le silence les vibrations perturbatrices et nous brancher ailleurs, s’il nous plaît.

La nature humaine peut être changée, en dépit de tous les dictons. Il n’est rien, dans notre conscience ou notre nature, qui ne soit inéluctablement fixé, tout n’est qu’un jeu de forces ou de vibrations qui, par leur récurrence régulière, nous donnent l’illusion d’une nécessité « naturelle ».

On s'aperçoit qu'il suffit de faire un pas en arrière dans sa conscience, juste un petit mouvement de retrait, et l'on entre dans une étendue de silence par-derrière.

Comme s'il y avait un coin de notre être qui avait les yeux à jamais fixés sur un grand Nord tout blanc.

Le vacarme est là, dehors, la souffrance, les problèmes, et on fait un léger mouvement intérieur, comme pour franchir un seuil, et, tout d'un coup, on est en dehors (ou en dedans ?) à mille lieues et plus rien n'a d'importance, on est sur des neiges de velours."

Satprem

Art. ?


🌟 ✨ Beaux silences énergétiques🌟 ✨ 🌟 ✨ 🌟 ✨





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